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Sergey Ostrovsky

François-Xavier Poizat

Sergey OSTROVSKY invite François-Xavier POIZAT


Dans la jolie salle du Conservatoire de Genève, le Jeudi 18 octobre 2012, Touz'azimuts proposait au public une rencontre un peu particulière : un concert de musique de chambre où l’éminent violoniste Sergey OSTROVSKY invitait un jeune et talentueux genevois, le pianiste François-Xavier POIZAT.

Pour décrire cette association de deux ardents tempéraments, on pourrait par exemple, en utilisant un terme médiéval, évoquer une joute. Mais, bien qu'à l'époque ces duels se jouassent à armes courtoises, on se tromperait si l'on en restait à l'acception belliciste du mot. De ce terme, il serait en l'occurrence judicieux d'adopter plutôt la nuance littéraire qui, elle, fait allusion à un assaut où l'on rivalise de talent.

 

D'auditeurs impartiaux, à l'instar de Juges diseurs de tournois, transformons-nous maintenant en Hérauts pour témoigner de ce que nous avons vu et entendu ce jeudi-là dès 20h30.

 

Les deux chevaliers ont d'abord brillamment croisé l'archet et le clavier dans les élans romantiques de la huitième Sonate de Beethoven.

 

Après, avec une virtuosité de grand style, le duo complice a fait tournoyer dans la lice du Conservatoire les subtiles volutes de la Sonate de Debussy.

 

C'est ensuite individuellement que chacun des preux musiciens s'est présenté sur la scène pour révéler à l'assistance les bottes secrètes de son talent. Dans le Scherzo, arrangé par Feinberg, de la sixième Symphonie du Seigneur Tchaikovsky, le vaillant François-Xavier POIZAT a fait résonner le piano dans tout son ambitus avec un lyrisme qui alliait fougue et maîtrise. La quatrième Sonate de Maître Ysaye a permis au paladin Sergey OSTROVSKY de démontrer avec sensibilité l'étendue de son art.

 

Puis, comme s'ils avaient fourbi leurs instruments dans ces morceaux de bravoures, nos deux chevaleresques artistes ont unis leurs vertus pour exécuter une majestueuse Sonate de Franck, portant ainsi une triomphale estocade à cette joute harmonieuse.


 

Thierry de Choudens

Spoondrift

Spoondrift, 17 septembre 2012.


Dans la petite salle du Contretemps, joliment garnie de spectateurs, deux musiciens au look flower power nous entraînent : Mix Amylo : piano synthé, sax, clarinette, chant, Philippe Aeby : guitare, cajon.

Spoondrift est la rencontre de deux horizons différents, deux artistes internationaux, chacun ayant déjà une longue trajectoire professionnelle derrière soi.

Le style de Spoondrift trouve sa source entre le jazz, latin et flamenco du guitariste, et le funk, soul et hiphop de la pianiste.

Philippe Aeby, doué comme jamais, nous délivre des solos hors planète et assure rythmiquement ce duo avec maestria, swing et feeling.

Mix Amylo joue du sax et de la clarinette en finesse, ou mène le rythme avec les basses de son synthé, donnant à Philippe le loisir de se laisser aller dans ses fameux solos. Interprète pleine d’émotion et d’énergie, elle assure avec bonheur la partie chant.

Un duo de talents confirmés, s’inscrivant parfaitement dans l’esprit « Touz’Azimuts » vu la richesse et de la diversité de son répertoire.

A la pause, Touz’Azimuts offrent des Tapas qui ravissent les spectateurs.

La deuxième partie repart sous les mêmes auspices, couronnant de succès cette soirée.

Nous resterons bien une heure et demie à l’issue du concert pour féliciter les deux protagonistes, commenter, échanger. Les deux musiciens ayant un contact chaleureux avec les spectateurs.


Philippe de Choudens

Festival au Lux, Le Locle

Festival au Lux, 30 avril 2011.


Le Voyeur, Fisherman's Groove, République Atypique Nous aimons avant tout organiser des manifestations. Lorsque que le public chaud du Locle répond présent, nous Touz’Azimuts, les musiciens, les coproducteurs de Alux, sommes ravis.

Le public est chaud au Locle et en écoutant, en dansant, en se défoulant il est resté d’une correction et d’une gentillesse exemplaire.

Merci à Ludovic, à Chadi, à toute l’équipe de Touz’ de votre collaboration et de votre engagement.

Artistiquement, les trois groupes, chacun dans leur style ont enchanté le large public présent.

Le Voyeur, Fisherman, République Atypique.

Nous avons entendu à 22 heures le Voyeur avec à la guitare un phénomène. Son son est reconnaissable entre mille, il donne. Son feeling est pénétrant, sa technique de haute volée. Ses guitares, 5 pièces de collection, j’ai nommé Le Gérard Suter. Lo Cricket au chant, que du bonheur pour les oreilles, quelle belle voix et la pêche communicative, une présence.  Raphael Pitteloud avec sa batterie hybride, électro-naturelle, est au top. Il plante des clous lorsqu’il faut, se trouve subtil au bon moment, dégage un groove et du swing, ça fait du bien par où ça passe.

23h30, c’est au tour de Fisherman’s groove. Les pêcheurs n’ont pas pêché dans le manque de groove. Y a ce qu’il faut de « funky-groove » pour pêcher un public acquis à leur cause. Chaque musicien de très bon niveau  amène du sien pour donner un « truc » joyeux, qui fait bouger et on en redemande. Et le chanteur est top, il a du charisme. Merci les gars.


On a terminé par la République Atypique. Pour expliquer ce que l’on a vécu avec eux, je reprends un extrait de leur biographie :

"…. A la base de cette formation, il y a la volonté de créer une ambiance festive et décalée que les huit musiciens du groupe ainsi que leurs invités aiment à partager. Inspirée de rythme funk, d’énergie rock et de mélodies jazz, le tout baignant dans un esprit Hip-hop, leur musique se veut groovy et entraînante…"

Et bien oui ce qui est dit nous l’avons vécu très exactement avec tout le scandage et l’énergie des deux chanteurs, ils mettent le feu. Basse-batterie du grand art, ça tient la baraque. De belles envolées guitaristiques, trompette et flûte dans le swing, clavier donnant de l’assise. Un set compact, électrique, revendicateur, énergique au possible et musicalement de haut niveau.


Philippe de Choudens

Doryan E.Rappaz & Co.


Doryan E.Rappaz au Conservatoire 16 septembre 2010


Touz'azimuts ou la jeunesse triomphante !


C'est précisément à un tel moment de grâce que le nombreux public présent dans la salle du Conservatoire de Genève a assisté le 16 septembre 2010.À 20h30, violoncelle à la main, habillée de vaporeuses soieries, monte sur scène une souriante sylphide aux longues anglaises. Elle est suivie d'un robuste jeune homme à l'air décidé qui s'installe au piano.


Avec une grande musicalité et autant de fraicheur que d'aptitude, dans une belle complicité Nadège Rochat et François-Xavier Poizat  interprètent les cinq Pièces dans le style populaire, Stücke im Volkston, de Robert Schumann, puis la Suite italienne, transcription de six mouvements du ballet Pulcinella, d'Igor Stravinski. Cette roborative première partie du concert donne le ton.Après la pause, le programme prévu par Touz'azimuts annonce : Découvrez un compositeur, Doryan Emmanuel Rappaz. À l'aube de son quart de siècle d'existence, ce fringant novice, doté d'une passion communicative et d'une intarissable verve, ne sait qu'une chose : la musique est sa vie. Dès lors, sa logique est aussi simple que naturelle, il consacre sa vie à la musique. Le piano est son instrument, mais Doryan veut exprimer ses idées profuses sans entraves.

Et avec l'aplomb de sa jeunesse, il décide d'être compositeur. C'est ainsi que, en ouverture de la deuxième partie du concert, le Quintette Chaillot, emmené par Baptiste Chaillot, joue avec bonheur la charmante Sérénade pour cordes de Doryan Emmanuel Rappaz.


La soirée se termine par le captivant Trio Fantaisie en quatre mouvements. Cette composition pleine souffle et de sentiment est à l'image de son auteur, Doryan Emmanuel Rappaz, qui y déploie un savoir-faire prometteur. Pour cette œuvre, Nadège Rochat et François-Xavier Poizat reviennent sur scène. Ils sont associés au jeune et brillant violoniste géorgien Sandro Tigishvili. Même si l'on additionnait les anniversaires de ces trois musiciens, la somme obtenue ne donnerait probablement pas un âge qui permettrait de mettre ce trio à la retraite. Et dans ce bain de jouvence musicale, la virtuosité, l'entrain, le talent, le plaisir, l'amitié étaient des vertus vivantes. Lorsque Doryan Emmanuel Rappaz est venu sur la scène pour saluer le public, l'ovation debout qu'il a reçue scellait bel et bien le triomphe de la jeunesse, et donc de l'avenir.


Point de jeunisme intempestif dans cette exclamation, mais au contraire un sentiment d'aise, de victoire justement, parce que la musique se perpétue et se recrée avec le talent et l'enthousiasme de jeunes musiciens.


Thierry de Choudens

Tremplin rock 2009-2010

pour le festival Rock en Stock

Tremplin rock 2010 pour le Festival RockenStock


Pour l'édition 2010 de RockenStock, les données sont les mêmes et les dates du festival identiques.

Touz'Azimuts renouvelle l'événement. Le deuxième tremplin rock est organisé. Mais cette fois, lors d'une longue séance qui a lieu le 8 mars 2010, le jury de Touz'Azimuts doit choisir entre trente cinq groupes de Suisse romande qui ont chacun envoyé leur démo.

Autre changement, le lieu de la finale. C'est au MAD de Genève - encore un grand merci à Aymon Choisy - que, le 24 avril 2010, devant trois cents spectateurs enthousiastes, les quatre finalistes s'affrontent en musique : Signs of Misfortune, The Crags, Fullblast, tous de Genève, et Edenway venu du Valais.

Là aussi, le jury, composé de membres de RockenStock et de Touz'Azimuts, se trouve devant un choix cornélien. Comment départager quatre groupes aussi captivants ? Chacun d'eux mériterait de représenter la Suisse à Étaples. Les délibérations sont très longues.

Finalement, The Crags remporte le concours.

Le 31 juillet 2010, Elmer Food Beat, Pigalle, Eiffel, Omar Perry et Sinsemilia sont les têtes d'affiche. Mais, ce soir-là, en ouverture, sur la deuxième scène du festival RockenStock, le public, ébahi, découvre le talent et le dynamisme de The Crags qui donnent un concert extraordinaire.


Cap sur le rock, donc, pour Touz'Azimuts ; et aussi cap sur l'océan, car à ces deux festivals RockenStock, 2009 et 2010, une importante et bienheureuse délégation de Touz'Azimuts est venue pour assister aux concerts et soutenir les vainqueurs de cette passionnante expérience du tremplin rock suisse romand.


Thierry de Choudens


Tremplin rock 2009 pour le Festival RockenStock


C'est ainsi, découvrant fortuitement que RockenStock engageait sur sa scène chaque vainqueur d'une sélection de groupes de divers pays d'Europe, que Touz'Azimuts à pris l'initiative d'organiser le premier tremplin rock suisse pour l'édition 2009 de ce festival français. Samuel Wacogne, le patron de RockenStock, a souscrit avec entrain à notre initiative, et nous l’en remercions chaleureusement.

Douze groupes de Genève et de Suisse romande ont envoyé leur démo afin de figurer parmi les quatre sélectionnés pour la finale, choix opéré lors de la séance du jury touz'azimutien qui se tenait le 3 avril 2009.

Law of Silence, Joël Lucas, KMA et Garadh, tous de Genève, sont les heureux élus.

Toutefois, Law of Silence se désiste juste avant la finale, et ce sont donc trois groupes qui, le 9 mai 2009, dans la petite et accueillante salle du Box à Carouge - un grand merci à Aymon Choisy -, vont enchanter les deux cents spectateurs et… poser un problème insoluble au jury, composé de membres de RockenStock et de Touz'Azimuts, chargé de n'en choisir qu'un.

Garadh sort vainqueur des longues délibérations.

L'été venu, Garadh prend la route du Nord-Pas-de-Calais pour passer trois jours, tous frais payés, sur la Côte d'Opale, et jouer au festival RockenStock d'Étaples-Le Touquet.

Le 31 juillet 2009, précédent Godjira, les Wampas, Café Bertrand et Trust sur la grande scène du festival RockenStock, devant un nombreux public, Garadh fait sensation et donne un concert mémorable… mémorable pour ses membres qui ont vécu l'un de ces moments que l'on oublie jamais, et pour le public qui a découvert et apprécié un excellent groupe suisse.